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Ma vision de la photographie de voyage

Ma vision de la photographie de voyage

Cela fait plus de 8 ans que je fais de la photo durant mes voyages, ma vision des choses a bien changé entre ma première année et aujourd’hui.
A l’époque je me rappelle avoir essayé de prendre des monuments et des lieux et évitant au maximum de photographier des gens dans mon cadre. Pour moi, il fallait que ma photo soit seulement composée du sujet (monument, paysage, immeubles, etc…) et le ciel ou bien quelques détails environnants. Je faisais tout pour qu’il n’y ai personne qui viennent gêner mon image.

Alors qu’aujourd’hui, près de 8 ans plus tard, c’est l’inverse qui se produit, j’essaie d’intégrer les gens, la population, l’humain à mon cadre.
Pourquoi ce changement on pourrait se demander. Si je fais un travail intérieur je pense pouvoir y répondre clairement.
Ma vision de la photographie a bien changé, l’essence même de la photographie dans mon esprit à changé. A travers des influences diverses, je me suis rapproché de la photographie de rue au lieu de faire de la photographie de touriste qui cherchait seulement à immortaliser un lieu comme un souvenir tiré d’une carte postale. Aujourd’hui, je fais de la photographie de rue et j’adore ça.


Quand on regarde la photo de rue, l’humain est omniprésent, et quand on voyage l’humain est aussi omniprésent. Au final, intégrer des visages dans mes photos a été la chose la plus logique à faire pour partager des lieux et des scènes de vie des pays que je visitais, car l’humain est la voyage.
Je me rappelle dernièrement, j’étais à Tokyo : Cette ville mythique et surpeuplée est juste incroyable à découvrir, et j’ai vraiment été fasciné par les scènes de vie du quotidien. J’ai voulu immortaliser certains moments et les partager avec les gens qui suivent mon travail. 
Partager ce que je voyais et ce que je ressentais tout simplement. 

 


Il y a encore beaucoup de photos où je prends seulement l’architecture et pas les humains qui vont avec, car j’aime ça, l’esthétique brute d’un monument, mais j’ai  énormément développé mon côté « visages », mon côté « moments de vie ». 
Et c’est presque les photos dont je suis le plus fier, car au final ces monuments sont uniques, j’ai pris sur le vif des émotions. Un monument ou une architecture, même si on a tous un œil différent et peut être pris de façon unique par chacun de nous, pour moi ne dégage pas la même chose que des êtres humains en photo.

 


Je ne sais pas quel est votre avis dessus, si vous êtes plus nature morte ou nature vivante, ou les deux comme moi. Mais je tenais à partager mon avis et mon évolution là dessus car maintenant je suis sûr d’une chose, je ne pourrais pas faire marcher arrière.

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